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Logement Drôme : le marché immobilier devient « fou » à Die

Cette sous-préfecture de la Drôme est l’une des portes d’entrée du Parc naturel régional (PNR) du Vercors, avec ses vestiges gallo-romains. À moins de 60 kilomètres de Valence, Die attire de plus en plus de lyonnais et de parisiens. Conséquence, les prix augmentent fortement.

Die attire elle aussi de nombreux citadins, prêts à mettre le prix pour acheter le bien de leurs rêves. Photo Ville de Die

Au pied des falaises du Vercors, Die bénéficie d’un dynamisme économique et d’un patrimoine historique riche. La ville, située à deux heures de Lyon, compte près de 4 900 habitants.

« Depuis mars 2020, le marché immobilier est très tendu », indique Ludovic Benini, responsable de la transaction au sein de l’agence Diois Immobilier. Die et tous les petits villages du Diois des alentours sont concernés par cette soudaine attractivité.

Selon l’agent immobilier, le profil des acquéreurs a changé depuis le printemps dernier : « Nous avons désormais une clientèle qui vient des grandes villes, Paris, Lyon. »

Récemment, un couple de retraités du Sud-Ouest a acquis une villa de 100 m² habitables, datant de 2001, avec trois chambres et un garage, sur 760 m² de jardin, à cinq minutes à pied du centre-ville de Die, pour 330 000 €.

« Cette vente s’est effectuée bien au-delà de l’estimation normale, prévient-il, mais les biens sont tellement rares que le marché devient fou », les prix des logements avec terrain ayant augmenté de 20 %.

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L’extérieur, le critère principal

Odile Alphonse, gérante de l’agence Immo de France « Agence Belle rive » à Die, confirme cette hausse des prix : « Les urbains sont arrivés avec un budget supérieur à celui des locaux, ce qui a déstabilisé le marché. »

À tel point que tous les types de biens, à condition qu’ils aient un extérieur, sont recherchés. « L’attrait de notre région est réel, d’autant plus avec la démocratisation du télétravail. Nous sommes à 2h10 seulement de Paris en TGV, avec un cadre de vie et un paysage attirants », note-t-elle.

Une forte demande locative

La situation est similaire pour la location. « Nous avons énormément de demandes. Dès qu’un appartement se libère, il trouve très vite preneur », observe Ludovic Benini.

Un sentiment partagé par Odile Alphonse, qui parle de dizaines de candidatures en attente pour un bien qui est remis sur le marché.

Pour un appartement T3 dans une résidence de standing avec terrasse et ascenseur, il faut compter 750 € (hors charges) et 550 € par mois pour un bien ancien du même type au centre-ville. Une villa de plain-pied, avec trois chambres et un jardin, se loue quant à elle entre 800 € et 850 €.

Amandine PRIOLET,   Vu 7159 fois sur Le Dauphiné Libéré

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