Sélectionner une page

Morice Benin

Morice Benin
Description de cette image, également commentée ci-après
Morice Benin en juin 2015

Morice Benin, né Moïse Ben-Haïm à Casablanca (Maroc) en 1947, est un chanteur, auteur-compositeur-interprète français. Et décédé ce jour 19 janvier à Die. Il chantait  pour les bonnes causes, le Réseau Diois d’entraide pour les Réfugiés (REDAR) pour les rencontres de l’écologie de Die et de la Biovallée et moult associations engagées pour la liberté, l’égalité, la paix, la fraternité, la justice…et contre toutes les injustices, intolérances et tous les racismes. C.V.

Biographie

Moïse Ben-Haïm naît à Casablanca, après la guerre, son père — qui a émigré en France — obtient la francisation du nom de famille. Pour ses premiers albums, il utilise dès lors un prénom également francisé et son nouveau nom : Maurice Benin. En 1976, sur la première version de l’album C’était en 1976, la forme Môrice Benin apparaît. Ce n’est qu’en 1980, avec l’album Passage, que l’accent circonflexe disparaît définitivement et que le nom Morice Benin se stabilise.

Il écrit ses premières chansons à l’âge de quatorze ans, mais le choc « originel » remonte à Jacques Brel, découvert au Théâtre municipal de Casablanca en 1962, et qui incarnera sa ferveur à pousser la voix lui aussi, à considérer la chanson comme un art majeur. Vinrent ensuite tous les autres « pères spirituels » : Georges Brassens, Félix Leclerc, Claude Nougaro, Gilbert Bécaud, et surtout Léo Ferré, lequel accompagnera plus tard toute une partie de sa génération.

À l’été 1965, Maurice débarque à Marseille pour les vacances… et n’utilisera jamais son billet de retour. Il « monte » à Paris pour tenter sa chance, sans un sou en poche mais avec beaucoup de motivation, et aussi quelques illusions : petits boulots pour survivre et grand blues de la capitale, mais la motivation s’en sort à peu près indemne.

Afin de « frotter » ses premières chansons à quelques oreilles averties, il écume les cabarets « rive gauche » de l’époque : Chez Georges, L’Écluse, La Contrescarpe, Le Port Salut, où il côtoie Les Enfants Terribles, Jean Vasca, et quelques autres.

Il croise alors la route du parolier-éditeur Jacques Demarny, en 1966. Celui-ci, séduit par la fougue et l’authenticité du personnage, l’introduit chez Barclay où il enregistre son premier 45 tours, Rage de Dents, en 1967. Jacques Demarny restera longtemps l’ami de cœur, le « parrain » dans la profession.

En 1968, Maurice (qui ne s’appelait pas encore Morice) commence à se sentir trop étriqué dans le rôle de « postulant idole ». Ses idées reçues sur le monde du spectacle et sur la société en général se fracassent sous le coup de cette grande prise de conscience qu’est ce mois de mai 68 qui met toute la société en débat et en mouvement.

Une vague puissante se profile à l’horizon, qui augure les années 70, riches d’interrogations et de remises en cause, de révoltes radicales… parfois naïves, quelques fois sommaires, souvent salutaires. Il flirte avec l’écologie – mouvement très embryonnaire à l’époque – et se solidarise avec un certain nombre de « causes », dénonce son contrat chez Barclay et prend acte en fuyant Paris (en particulier et le show-biz en général).

Au début des années 1970, la conviction impatiente d’une force irrésistible tourne à l’évidence : puisqu’il faut tout dénoncer, tout réprouver, tout changer pour tout rebâtir… il retourne « à la source » et va chanter là où c’est encore possible, là où on ne l’attend pas, c’est-à-dire partout : MJC, foyers de jeunes travailleurs, foyers ruraux, mille-clubs, et même certains « villages-vacances » qui, regorgeant d’animateurs « passerelles », permettent d’écouter ses chansons existentielles et poético-libertaires. Les chansons de Maurice Benin portent alors le témoignage de cette époque rebelle.

L’artiste se distingue d’abord en chantant en 1973 sur le plateau du Larzac, devant des dizaines de milliers de pacifistes, pour protester contre l’extension d’un camp militaire, puis dans les manifestations écologistes contre la centrale nucléaire de Malville en 1977. Il devient un des chantres de la génération contestataire avec Bernard Lavilliers ou Maxime Le Forestier. Vient alors, au rythme de 150 concerts par an en France, au Québec, en Allemagne, Belgique ou Suisse, son inscription dans un certain paysage culturel au gré de ce long cheminement.

Son disque Je vis a un succès estimable, sans doute à la suite de l’impact de « Larzac 74 », avec 100 000 exemplaires vendus sans médiatisation : un record pour un disque auto-distribué, quasiment vendu sous le manteau. Les albums Peut-être, Il faudrait toujours pénétrer, C’était en 1976 et Tu vois ce que je veux dire sont de la même veine, à l’image de ce dernier album auquel participe Gérard Prévost, du groupe Triangle.

Vivant à l’époque dans une grange de montagne aménagée, en Ariège, à Seix, et entouré d’amis bergers, ses thèmes favoris sont, toujours avec un esprit critique acerbe, le bonheur du vivre autrement de la marginalité, l’écologie, la dénonciation de l’impérialisme et du show business, la relation amoureuse et les rapports femmes-hommes.

En 1976, Jacques Vassal lui consacre un paragraphe dans Français, si vous chantiez, son histoire de la chanson publiée chez Albin Michel (collection Rock & Folk).

Quand arrivent les années 1980, c’est avec une forte exigence dans la rigueur de l’écriture, l’environnement musical et le rapport aux autres qu’il assume sa spécificité et sa ligne de conduite, plutôt que l’étiquette d’un « professionnalisme » qui ne lui fait pas défaut pour autant. Passage de plusieurs semaines au théâtre de la Gaîté-Montparnasse et à la fête de l’Humanité.

En 1982, il fait tour à tour l’Olympia et le Printemps de Bourges, sort son septième disque : Apocalypse. Premières grandes émissions avec Jean-Louis Foulquier, José Artur et Claude Villers.

En 1983, il rencontre le pianiste-arrangeur Michel Goubin, qui devient pour sept ans davantage qu’un accompagnateur : un alter-ego musical. D’autres musiciens rejoignent le duo : le bassiste Serge Salibur et la violoncelliste Dominique Brunier. Un nouveau disque, Sémaphore. Morice chante trois semaines à la Comédie de Paris.

Début 84, nouveau disque : Aimer sans issue, salué « coup de cœur » par les disquaires, puis enregistrements publics au festival SIGMA de Bordeaux. Tournées au Québec, en Allemagne et au Maroc.

En 1985, il obtient le Prix de l’Académie Charles Cros pour son disque sur la poésie de René Guy Cadou : Chants de Solitude. En 1986, il publie le livre Le Chant du Fleuve et le disque Escale.

1987 : il s’installe à Grenoble et y crée la comédie musicale Dessine-moi un enfant. En janvier 88, pour trois concerts au TLP Dejazet à Paris, il est remarqué par Nicole Londeix du Sentier des Halles, qui lui propose de passer huit semaines en mai-juin dans son théâtre. Nouveau disque : Respirer.

1989 : nouvel Olympia. Tournées au Maroc, en Suisse, en Belgique. Morice crée une collection de cassettes thématiques : Pour prendre le large (21 prévues au total), sur les sujets essentiels de la vie et met en musique des auteurs connus et inconnus (K. Gibran, R.M. Rilke, J. Delteil, etc.). Rencontre d’un nouveau musicien, avec lequel il joue encore en 2018 : Dominique Dumont.

En 1990, il monte un deuxième spectacle pour enfants : Couleurs, issu d’ateliers qu’il anime dans les écoles. Expériences riches et ressourçantes qu’il va développer trois années durant. Sa complicité devient plus étroite avec l’écrivain Luc-Marie Dauchez et le guitariste Dominique Dumont. Début des stages d’été, stages d’écriture en Ardèche avec Dominique Dumont. Prix de la SACEM pour l’ensemble de son œuvre. Parution d’un deuxième disque sur les poèmes de René Guy Cadou : La Cinquième saison.

En 1991 : Essentiels, nouveau disque. Concerts au TLP Dejazet et au Sentier des halles.

1992 et 1993 : Morice continue les spectacles, mais se consacre de plus en plus à son travail avec les enfants (ateliers d’écriture de textes et chansons) et collabore avec des ethnologues et des « animateurs de terrain » dans des sites « sensibles ». Tout cela donne des enregistrements et des spectacles, parfois étonnants, conçus avec des enfants : Je fais tout ça pour toi ; La vallée grande de l’intérieur ; La mémoire du lac ; Moi, je rêve ; Aujourd’hui le soleil ; Couleur.

En 1994, après une résidence à Boissy-Saint-Léger (94), il crée avec des enfants de maternelle un spectacle sur les quatre éléments : Ici Terre, avec le soutien du Conseil départemental du Val-de-Marne et de la collaboration d’Alain Mollot, metteur en scène.

Exilé du show-business depuis plus de 20 ans, il se passe de promotion et remplit pourtant les salles grâce à ses seules chansons, exaltant les sentiments et les engagements.

En 1995, il participe à plusieurs grands festivals et collabore avec le pianiste-compositeur Eric Dartel du CNSM de Lyon. Festival d’Avignon et tournées en Grèce et Slovaquie avec l’ami et guitariste Dominique Dumont.

En 1996, paraît son quatorzième enregistrement : Funambule Amoureux et sa troisième compilation : Je chante pour demain. Avec Dominique et Jeff Siccard, Morice joue à l’Européen à Paris pour renouer avec la capitale, puis au Petit Champlain à Québec, avec Dominique, où se confirment les atomes crochus avec ses « cousins » d’Amérique.

C’est aussi le début d’une collaboration avec l’écrivain-poète et psycho-sociologue Jacques Salomé, dont il met en musique certains poèmes, et qui l’invite à chanter dans nombre de ses séminaires. De 1996 à 1998, il y aura ainsi plusieurs spectacles à la suite des séminaires organisés pour Jacques Salomé. Cela aboutira à un CD : La vie à tous (1997), enregistré en Ardèche, avec Dominique Dumont comme directeur artistique et Dominique Brunier au violoncelle. Création avec le chanteur kabyle Djamel Allam à Beaucourt (90).

Le Centre d’éveil artistique d’Avignon le missionne, avec trois autres artistes de disciplines différentes sur un travail autour de la mémoire, de l’idée de naissance et d’enfantement… sujet qui le passionne tout particulièrement.

Il monte – avec le guitariste, complice et ami Dominique Dumont, avec la violoncelliste Dominique Brunier, le pianiste Norbert Paul – un nouveau spectacle : Vie-Vent, pour la salle Claude Nougaro, l’aérospatiale de Toulouse, livrant toutes ses chansons du crû 97.

Depuis 1990, Morice continue d’animer des stages d’écriture et de mise en chansons de textes écrits pendant le stage, surtout l’été, avec Dominique Dumont, expérience de fécondité d’écriture, de chant, d’alliage musical… et qui, à chaque stage, se termine par une petite « création mondiale » de chaque chanson par les stagiaires, à la fin de la semaine. La plupart de ces stages ont eu lieu en Ardèche (07). Parution du livre Demain la source (2001), illustré par l’ami peintre et graphiste, Claude Larosa qui crée aussi les jaquettes, le visuel, les affiches de Morice…

En 2003, il se lance dans la création d’un spectacle en hommage à Léo Ferré La Mémoire et la Mer pour, dit-il, « restituer un peu de l’émotion et de la force que cet albatros de chanteur nous a léguées pour longtemps… » Ce spectacle est sorti en CD.

Espérantophile, il a adapté en espéranto son album Vie vent : In-spir’ (eo).

En 2015, nouvelle thématique, Morice s’insurge contre les mutilations sexuelles, dont il a lui-même souffert, dans une chanson historique : Anathème, publiée sur youtube3.

En 2017, Morice continue de chanter un peu partout en France et à l’étranger, dans des grandes et petites salles, et aussi « chez l’habitant »… Il est accompagné par Dominique Dumont et quelquefois par d’autres musiciens, comme Patrick Leroux, qui a créé les arrangements du CD La Mémoire et la Mer. Jean-Luc Michel est aussi présent par son jeu au piano et au clavier, et avec son studio où ont lieu les enregistrements, à Lyon. Son fils, Hugo Benin, intervient également. C’est lui qui coordonne musicalement les CD Infiniment (2014) et L’inespéré, entre les lignes… (2017). Morice Benin, resté très fidèle à certains instruments qu’il a connus dans son enfance au Maroc, utilise souvent le darbouka ou le oud, instruments issus de la culture arabo-andalouse, pour accompagner les textes de ses chansons.

Depuis 1997 existe aussi une association, Chansigne, qui édite un bulletin trimestriel.

Discographie

Albums studio

  • 1972 : Peut-être
  • 1973 : Il faudrait toujours pénétrer les gens…
  • 1974 : Je vis
  • 1975 : Peut-être
  • 1976 : C’était en …
  • 1978 : Tu vois c’que j’veux dire
  • 1980 : Passage
  • 1981 : Apocalypse
  • 1982 : Sémaphore
  • 1983 : Aimer sans issue
  • 1984 : Chants de solitude – René Guy Cadou (Prix de l’Académie Charles Cros 1985)
  • 1985 : Chemin d’Alliance
  • 1987 : Escale
  • 1988 : Respirer
  • 1990 : La Cinquième Saison – Morice Benin chante René Guy Cadou
  • 1991 : Essentiel
  • 1996 : Funambule amoureux
  • 1999 : La vie à tous – textes de Jacques Salomé
  • 2000 : Vie Vent
  • 2001 : Breizh ardente
  • 2001 : In’spir (en espéranto)
  • 2002 : Après le déluge
  • 2003 : La Mémoire et la Mer – Morice Benin chante Léo Ferré
  • 2005 : Être
  • 2007-2008 : Pour prendre le large
    • Naître
    • Agir
    • Offrir
    • S’épanouir
    • Aimer
    • Éprouver
    • Atteindre (1re version)
    • Partir (hors collection7)
  • 2009 : Atteindre (2e version)
  • 2009 : L’Élan
  • 2009 : Arpenteurs – Morice Benin chante Joseph Rouzel
  • 2012 : Des astres annoncés
  • 2014 : Infiniment
  • 2017 : L’Inespéré, entre les lignes…
  • 2018 : L’air de rien (Paroles Luc-Marie Dauchez)
  • 2020 : Juste l’heure

Albums en public

  • 1984 : En public

Compilations

Certains titres sont réenregistrés à cette occasion.

  • 1988 : Vol.1 : De je vis… en escale
  • 1991 : Vol.2 : Des pays…à …respirer
  • 1995 : Vol.3 : Je chante…pour demain
  • 1998 : Comme un fleuve – Morice Benin chante René Guy Cadou (compilation des deux albums « Cadou »8)
  • 1998 : Vol.4 : Ose…la petite vie
  • 2003 : Vol.5 : Chanter… souffle d’homme

EP, 45 tours et divers

  • 1969 : Rage de dents – 45 tours EP
  • 1972 : Maurice Benin Chante – mini 33 tours 17 cm 4 titres
  • 1987 : Résister – 45 tours

Morice Benin écrit également pour et avec les enfants. Depuis 1990, il anime régulièrement des Ateliers-création avec des enfants qui ont donné naissance à plusieurs CD :

  • 1987 : Dessine moi un enfant – comédie musicale
  • 1991 : Couleurs
  • 1995 : Ici Terre
  • 1998 : Différents
  • 2001 : Je vais vous dire un secret
  • 2008 : Florilège

En mars 2010, sortie du premier enregistrement vidéo de Morice Benin en concert, sur DVD (Chemin Buissonnier). Le disque regroupe des titres de la tournée de 2006, qui suivait la sortie de l’album Être : Simple, Fils de la vie, Breizh ardente, Désir dépaysé, Mère au foyer, Dieu du portable, On avance, Là-bas vers le Caucase, La nuit obscure, Les pays n’existent pas, Une fois, Que reste-t-il ?, Être fidèle, Souffle d’homme, T’es unique.

Bibliographie

  • ???? : Le mal de terre
  • ???? : L’univers des miroirs
  • ???? : Chant du fleuve
  • 1979 : Chemin de solitude
  • ???? : Dans notre pays
  • 1983 : Prémices à l’éveil de l’ours
  • 2001 : Demain la source
  • 2003 : L’homme qui se prenait pour un chanteur
  • 2010 : Sous le signe d’Hélène Cadou, collectif, éditions du Traict

Notes et références

  • Voir la chanson Fils de la vie sur l’album Être (2005)
  • Voir les pochettes des albums sur le site Pressibus
  • Michel-Hervé BERTAUX-NAVOISEAU, « Morice Benin, Anathème (contre les mutilations sexuelles : excision et circoncision ) » , 27 août 2015 (consulté le 26 décembre 2017)
  • Version réenregistrée de l’album de 1972 + inédits.
  • Disque entièrement réenregistré en 1979, avec un titre en moins.
  • Collection CD issue d’une première collection de 18 cassettes. Textes de Khalil Gibran, Hélène Cadou, Claude Bugeon, Morice Benin, Raïner-Maria Rilke, Jean Bies, Jean Vasca, Jean-Pierre Nicol, Pierre Reverdy, André Verdet, René Guy Cadou, Anne Testard, Henri Miller, Philippe Forcioli, Arnaud Lannoux, Luc-Marie Dauchez, Alain Manach, Joseph Rouzel, Bruno Ruiz, René Daumal, Joseph Deleil…
  • Inédits réservés aux abonnés à l’ensemble de la collection.
  1. Certains titres sont réenregistrés.

Liens externes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Morice_Benin

Deuil :

Nous adressons à sa femme Sophie-Dorothée Baugier nos sincères condoléances, notre amitié. A tous ces enfants et petits enfants une chaleureuse présence.

A ses amis , ses parents, ses voisins et ses auditeurs un temps de pose. Prenez soin les uns des autres. Prenons  soin les unes des autres.

Fraternellement

Claude Veyret

claude.veyret26@gmail.com

18 Commentaires

  1. Avatar

    Je n’ai de mot pour dire ma tristesse de ne plus le rencontrer. Denis Aumjaud.

    Réponse
    • Avatar

      P….que c’est dur….tu m’accompagne….tu m’aide…tu me guide depuis 40 ans!
      Je t’ai vu qqs fois(Crest, Viuz en Sallaz, …)
      J’espérais te faire venir dans mon village….trop tard !
      Merci, merci. Il nous reste tes mots, tes mélodies, ta voix …et c’est bien, c’est beau..
      Bon voyage….au revoir..
      Bernard Kientz

      Réponse
  2. Avatar

    Un magicien des mots, depuis ma rencontre avec lui à mon adolescence, il ne m’a jamais quitté c’est dans ses chansons que je vais me réfugier pour trouver du réconfort pour avancer pour me ressourcer pour méditer pour m’eveiller… pour grandir, exister, il m’a accompagnée toute ma vie, il ne se passe pas un jour sans une pensée pour motivé… poignant et tellement HUMAIN…il est trois heures du matin, mes insomnies habituelles, j’ouvre la newletter diois et le choc le décès de morice… ma première réaction…oh non pas lui… j’ai encore besoin de lui, on a encore besoin de lui, le monde a encore besoin de lui la planète a encore besoin de lui l’humanité a encore besoin de lui…tel une étoile dans le ciel tu continueras à veiller sur nous…avec tes mots et ta poésie… pour moi tu resteras à jamais le magicien des mots que tu arrivais si bien à mettre en symphonie… Merci mille mercis pour ce cadeau que tu nous, une œuvre artistique sans pareil… où que tu ailles ils t’accueillireront les bras ouverts tout comme toi, tu nous as accueilli les bras ouverts… merci pour ton immense ❤️❤️

    Réponse
    • Avatar

      Merci pour ta tendresse

      Réponse
  3. Avatar

    Hommage à toi Morice. Difficile de croire que tu n’es plus « Vie vent »…… Pensées sincères pour tes proches .

    Réponse
  4. Avatar

    Au revoir Morice. Tu manques.

    Réponse
    • Avatar

      Impossible d’imaginer ton départ si brutal après toutes ces décennies où tu as accompagné ma vie
      Tu seras toujours là MORICE

      Réponse
  5. Avatar

    Une partie de moi s en va et l’ humanisme est en deuil.

    Réponse
  6. Avatar

    Un phare de mon adolescence, qui ma peut être sauvé des tempêtes…adieu môrice.

    Réponse
  7. Avatar

    Un phare de mon adolescence qui ma peut être sauvé des tempêtes…adieu môrice

    Réponse
  8. Avatar

    Adieu l’artiste. Un magicien des mots s’éteint. Heureusement il reste ta voix sur les sillons.

    Réponse
  9. Avatar

    Je suis si triste d’apprendre cette terrible nouvelle. La première fois que je l’ai entendu, et écouté j’avais 16 ans. Je vais en avoir 58 …Nous l’avions rencontré à plusieurs reprises et dernièrement dans la région de SAINT Omer ans le pas de Calais…C’était extraordinaire…Je n’ai pas toujours été fidèle à son parcours mais je ne l’ai jamais oublié.

    Réponse
  10. Avatar

    un bel artiste vient de nous quitter, mais ce grand poète restera dans le paysage des chanteurs à texte, souvent bien plus reconnus après leur disparition.
    Nous l’avions programmé à L’Asphodèle, centre culturel du Poinçonnet ,en avril 2020, concert qui était reporté à cause du covid au 28 mai 2021.
    Condoléances à ses proches
    jack Moreau

    Réponse
  11. Avatar

    Quelle tristesse de perdre ses phares dont fait partie Morice avec quelques autres…..Merci Morice d’avoir existé et d’avoir bercé des années de ma vie….reste des chansons majeures dont j’invite chacun à réécouter…plus tu es heureux plus d’accepté les autres

    Réponse
  12. Avatar

    Pour Morice, sa femme, ses enfants et ses ami(e)s, son chant, René Guy CADOU qu’il chante si bien…

    Réponse
  13. Avatar

    Je l’ai découvert en concert à Pau, j’avais 18 ans et c’est un grand souvenir.. Bien des années plus tard j’ai découvert qu’il était l’ami de mon compagnon espérantiste du label de musique Vinilkosmo. Je l’ai rencontré, écouté à plusieurs reprises avec toujours beaucoup d’émotion . Il y a quelques temps, il est venu chanter à Toulouse, je l’ai hébergé, j’ai eu cette chance de partager quelques moments plus proches avec ce bel artiste, poète, dont la voix m’a toujours enchantée..C’est une triste nouvelle.. Toutes mes chaleureuses pensées à sa famille. Françoise

    Réponse
  14. Avatar

    Bonjour. J’ai été bercée toute mon enfance par morice Benin. Nous avons écouté l’une de ces magnifiques chansons aux funérailles de mon père. J’aimerais venir au nom de toute ma famille et de mes amis amener quelques fleurs. Savez vous quand auront lieu les obsèques ?
    Amelie

    Réponse
  15. Avatar

    Que dire , …. entre les larmes , … On n’est pas très brillant.
    En écoutant et en lisant tout ce qui ce dit sur toi, il est difficile de comprendre pourquoi, pendant tant d’années, il ne s’est pas créé un mouvement « MORICE BENIN ».
    J’ai scruté les « ondes » : rien!!!
    Peut-être en es-tu heureux ! mais moi j’en suis scandalisé :
    tu étais chez nous il y a peu pour un concert intime dans notre amicale laïque, tu as passé (quel bonheur) quelques jours chez nous.
    Nous nous regardons sur les photos, Geneviève et moi dans tes bras, dans notre maison à Solagnat … Ces photos sont à jamais dans l' »ALBUM DE NOTRE VIE »
    Merci pour tout
    Désolé de ne pas avoir su exploiter le peu de temps qu’il te restait à vivre et que tu as eu la grandeur de nous en garder le secret;
    nos vœux pour 2021 sont arrivés trop tard mais ils vont droit à ta famille
    Merci encore pour tout
    Morice « tu continueras à chanter après ta mort … »
    amitiés à vous tous qui l’entourez
    Jean-Michel et Geneviève Moreau Orcines

    Réponse

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *