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Aouste-sur-Sye : Leur candidature conjointe ayant été retenue, élus et collaborateurs des communautés de communes du Val-de-Drôme et du Crestois – Pays-de-Saillans se sont retrouvés hier en présence des représentants de l’Etat pour officialiser la validation par l’Etat du Contrat de Transition Ecologique pour lequel les deux structures avaient candidaté.

Tout comme le fut le 13 septembre dernier avec la venue du Premier Ministre et de plusieurs membres du Gouvernement dans le cadre de l’appel à projets TIGA (Territoire d’Innovation de Grande Ambition) pour n’en citer que quelques-unes, ce 6 juillet 2020 constitue également une date à part dans la vallée de la Drôme. Le représentant de l’Etat dans le département (le préfet Hugues Moutouh) accompagné pour la circonstance de la sous-préfète de Die et de la députée Célia de Lavergne sont venus annoncer aux Présidents des Communautés de communes du Crestois – Pays-de-Saillans et du Val-de-Drôme en Biovallée (ainsi qu’a leurs collaborateurs, également invités à assister à l’évènement) que leur candidature conjointe pour un Contrat de Transition Écologique avait été retenue. Précisons qu’il s’agit du 2nd en Drôme après celui obtenu par la com’com Royans-Vercors (voir notre édition du 15 février dernier).

Une nouvelle étape pour faire de la biovallée un éco-système à part entière

S’il constitue un encouragement pour l’avenir et ouvre de fait la voie à de nouvelles expérimentations, à la mise en œuvre de nouvelles actions, de nouvelles pratiques dans de nombreux domaines (agriculture, économie, transport, production d’énergie, utilisation et préservation des ressources, etc.), l’obtention de ce CTE – qui permet d’engager l’Etat et un territoire dans une démarche conjointe d’accélération des projets de transition écologique au niveau local – constitue également une forme de reconnaissance pour toutes les actions déjà entreprises par le passé à l’échelle d’un territoire propice à l’éclosion une certaine forme d’écologie politique en réponse à l’exode rural dont il fut victime à une époque.

La prise en compte de l’environnement et la transition écologique constituent en effet depuis de nombreuses années déjà la pierre angulaire de toutes les politiques mises en œuvre au niveau local. En attestent la réhabilitation de la rivière Drôme sanctionnée par l’obtention du Riverprize mais aussi la requalification de l’ancienne base logistique de la SNCF en un éco-site exemplaire, les labelisations Pôle d’Excellence Rurale, GPRA et Biovallée, la création de la réserve naturelle des Ramières, d’un pôle bio, l’implantation et le développement de nombreuses entreprises évoluant dans le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, etc. « Il ne s’agit nullement d’un contrat d’opportunité » a d’ailleurs tenu à rappeler Jean Serret, Gilles Magnon soulignant de son côté que « ce dispositif allait permettre au territoire de continuer à s’adapter aux enjeux de demain ».

Désormais « labélisés », les territoires de la CCVD et de la C3PS  disposent de 6 mois pour approfondir leur réflexion et élaborer leur partition à partir d’une orientation globale qui vise à faire de la transition écologique une source de développement économique durable et inclusif pour le bien-être et le bien devenir d’un territoire rural, certes, mais résolument ancré dans le futur à l’image de la navette autonome qui y circulera prochainement dans le cadre du plan « mobilités douces » en cours de déploiement.

L’Écho Drome Ardèche

La Biovallée contractualise ses vertes ambitions

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