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Drôme : un cueilleur de champignons très gravement blessé par un chasseur à Vinsobres

Encore une victime de la chasse : un cueilleur de champignon est entre la vie et la mort après avoir été touché par le tir du président d’une société de chasse.

Ce dimanche 09 octobre 2022 vers 10h45, un cueilleur de champignons a été gravement touché par balle par le tir d’un chasseur. Son pronostic vital est engagé. Le président de la société de chasse a reconnu être l’auteur du coup de feu.

Un cueilleur de champignon gravement blessé par un tir de chasse à Vinsobres.
Un cueilleur de champignon gravement blessé par un tir de chasse à Vinsobres

Un cueilleur de champignons de 62 ans a été gravement blessé par balle à l’abdomen ce dimanche 09 octobre à 10h45 par un tir de chasseur dans la forêt de Vinsobres dans le sud de la Drôme. Le président de la société de chasse serait l’auteur du coup du feu. Selon le procureur de la République de Valence, le chasseur se serait lui-même présenté aux gendarmes de Nyons en charge de l’enquête. A ce stade les circonstances restent encore floues mais il aurait « été obligé de déclencher un tir de défense contre un sanglier qui le chargeait » selon la Fédération des chasseurs de la Drôme. « C’est une balle perdue qui aurait pu toucher le cueilleur de champignons ».

Le chasseur de 55 ans a été placé en garde à vue. Les dépistages réalisés n’ont révélé ni alcool ni présence de stupéfiants.

La victime a été héliportée en urgence absolue au centre hospitalier de Marseille.

Et de deux !

Beaujolais : un chasseur tire accidentellement sur une randonneuse et ses deux enfants

Une femme de 33 ans et ses deux enfants de 7 et 10 ans ont été transportés à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône, ce dimanche 9 octobre, en milieu d’après-midi, après avoir été touchés aux jambes par des plombs, dans un accident de chasse sur la commune de Pommiers. Le chasseur a été placé en garde à vue et son arme saisie

Si près du drame.

Deux enfants et leur mère ont été touchés aux jambes par les plombs d’un fusil de chasse, ce dimanche 9 octobre, alors qu’ils randonnaient dans les vignes sur la commune de Pommiers.

Combien d’accidents faudra-t-il pour interdire la chasse le dimanche et le mercredi ?

Madame la première Ministre, chère@Elisabeth_Borne , le minimum minimorum serait « d’interdire la chasse le dimanche et le mercredi ». La sagesse le recommande, la société l’attend.
Laurence Parisot

« Chaque fois des personnes perdent la vie »

Dans un récent sondage de l’Ifop pour le JDD, 69% des Français se disaient favorables à une interdiction le mercredi,  le week-end et durant les vacances scolaires. Certains iraient même plus loin, prônant une interdiction totale pour éviter tout accident mortel. Michelle est de ceux-là, ayant vécu un drame personnel il y a plusieurs années. « Il y a trente-sept ans mon papa s’est fait tuer à la chasse, il avait 53 ans. A l’époque pas de jugement pas de peine de prison… Depuis à chaque ouverture de chasse j’ai une forte appréhension car malheureusement chaque fois il y a des personnes qui perdent la vie et, en plus, juste à cause d’une personne qui va tuer des animaux », déplore-t-elle amère. Une tendance confirmée à la fin du mois dernier par l’Office français de la Biodiversité (OFB) dans son bilan annuel. Selon l’établissement public, il y a eu 80 accidents de chasse au total durant la saison 2020/2021, dont 7 mortels, contre 39 mortels la saison précédente. Une accidentologie, qui concerne dans plus de 85 % des cas des chasseurs, souligne l’OFB. Et de préciser que « le non-respect des règles de sécurité reste la première cause d’accidents de chasse ».

Liberté de randonner

Une notion de liberté sur laquelle les anti chasse et chasseurs s’opposent fermement. Pour Danielle, la fin de la chasse le mercredi et dimanche « serait un bon début ! ». « Pour un petit pourcentage de chasseurs qui empoisonnent nos forêts, combien de personnes sont privées de promenades dans la nature ? », interroge-t-elle. Une idée du partage des chemins et forêts entre leurs différents usagers qui revient régulièrement.

Catherine va souvent marcher au bois de Boissy à Taverny, dans le Val-d’Oise. Un jour elle s’est retrouvée sur un chemin piétonnier fréquenté, juste à proximité de champs privés où se déroulait une partie de chasse. « Notre présence et celle de nos chiens les dérangeaient et ils nous ont menacés « de buter un chien si on ne dégageait pas de là vite fait ». Je me suis sentie profondément impuissante et menacée car même s’ils étaient dans un terrain privé leurs fusils étaient bien braqués vers nous qui nous nous promenions sur un chemin accessible à tous », raconte-t-elle. Depuis, cette grand-mère évite cet endroit avec ses petits-enfants.

Régine, elle, a une maison au milieu des champs et chaque dimanche à partir de l’ouverture de la chasse « c’est l’angoisse, les chasseurs sont tout autour de chez moi ils effraient mes chiens et chevaux par leurs tirs ». Pour se protéger, elle a mis des panneaux autour de chez elle, leur demandant d’aller plus loin. « La plupart d’entre eux respectent mais certains nous narguent. C’est comme partout il y en a des bons et des mauvais », poursuit celle qui se défend d’être opposante par principe.

Tuer des animaux par loisir est une aberration injustifiable et une grave faute morale qui pose réellement la question du rapport que ces gens ont avec le monde.

La chasse est en train de finir de détruire la biodiversité.

N’en déplaise à la chasse elle n’est pas la propriétaire de ce pays, c’est un phantasme. La France n’est pas le terrain privé de la chasse.

Sous prétexte de respect des libertés, elle assigne à demeure tout le pays pour aller s’amuser dehors. Et pas seulement les jours de chasse! Ah non! Il ne faut plus rentrer dans les bois communaux et domaniaux 3 jours avant la partie de chasse pour surtout ne pas déranger le gibier, pour que celui ci puisse mourir sereinement.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise pratique au sein d’une activité nocive, un bon chasseur est un chasseur qui ne chasse pas.

La régulation d’animaux d’élevage est une antinomie. Ainsi que l’amour de la nature(ou de quoi que ce soit) avec une arme braquée sur l’objet du désir.

La chasse s’abrite sous le paravent des sangliers pour massacrer 90 autres espèces dans ce pays. Problème sanglier dont elle est définitivement responsable.

Bref, la chasse de loisir ne doit pas reculer le mercredi ou le dimanche, elle doit simplement ne plus être, point final.

Si les chasseurs sont les défenseurs de la nature et de la faune comme ils le prétendent, qu’ils remplacent leur fusil par un appareil de photo. Ils en ressentiront autant de plaisir. Quand aux sangliers qui dévastent les cultures, que les chasseurs cessent de les agrainer, et qu’ils cessent de tuer des espèces protégées. Les animaux tuent pour se nourrir pas pour le plaisir. Un renard tue environ 5000 / 6000 mulots par an ce qui évite l’emploi de la bromadiolone qui elle tue des animaux protégés et infecte rivières et nappes phréatiques.

MCD

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